Le toux et le chlorure de magnésium

Affirmer péremptoirement que le chlorure de magnésium guérit la toux serait évidemment une ineptie, puisque la toux peut être le symptôme de pathologies d’origines très différentes. Mais force est de constater qu’il apporte dans ce cas très souvent un soulagement rapide et durable. L’association d’une action métabolique par l’absorption de chlorure de magnésium liquide et d’une action locale avec des gargarismes (le seul fait de boire le chlorure de magnésium est d’ailleurs un début d’action locale puisqu’il passe d’abord par le larynx et la trachée) pourra être doublement utile.

Toux

chlorure de magnésium, toux

Dans le cas d’un début de bronchite par exemple : prise immédiate d’1 verre de 100 ml de chlorure de magnésium (adapter les quantités en fonction de l’âge conformément aux recommandations du paragraphe « Mise en garde, dosages et contre-indications » ), suivi de 1 ou 2 autres verres dans la journée, et 2 verres les jours suivants jusqu’à disparition de la toux. Persister avec 1 verre par jour pendant une petite semaine après la disparition de la toux pour rétablir totalement les défenses immunitaires.

La disparition de la toux doit s’opérer au maximum en moins de 1 semaine ; une toux persistante doit vous amener à consulter un médecin.

Même si « la potion est amère », il sera utile de s’efforcer de boire le chlorure de magnésium par petites gorgées pour prolonger le contact avec les muqueuses irritées. Des gargarismes pourront être un complément très utile. Dans ce cas, recracher et ne pas comptabiliser ces doses dans le traitement interne (ce serait trop facile !).

Il est sans doute utile de rappeler les quelques astuces qui permettent de rendre le breuvage plus buvable :

  • réfrigérer la bouteille ;
  • ajouter du jus de citron ;
  • mélanger avec un jus de fruit plutôt qu’avec de l’eau (toujours au dernier moment, avant de boire le tout sans attendre) ;
  • sucer un bonbon à la menthe entre deux prises (attention à surtout le cracher au moment des prises pour ne pas risquer l’étouffement).