Le chlorure de magnésium et la grippe

Grippe

Le chlorure de magnésium, grippe.

Avec la gastro-entérite, la grippe apparaît maintenant comme faisant partie du folklore hivernal de nos civilisations occidentales… à tel point qu’il semblerait presque anormal de ne pas en être frappé au moins une fois entre décembre et mars. Le coût social de la grippe est immense en termes d’arrêts de travail et de dépenses de santé.

La meilleure des actions est encore la prévention. Une petite cure d’entretien (voir partie « Mise en garde, dosages et contre-indications » ) en début de saison permet souvent de prévenir le développement de la grippe en mettant l’organisme dans les meilleures dispositions pour résister aux virus auxquels il sera inévitablement confronté à un moment ou à un autre de l’hiver.

En cas de premières manifestations classiques de la grippe (fièvre élevée, maux de tête, fatigue, courbatures, toux sèche, maux de gorge…), il faudra entamer un traitement d’attaque (voir partie « Mise en garde, dosages et contreindications » ).

Attention : des doses importantes de chlorure de magnésium sont incompatibles avec une faiblesse rénale. L’utilisation du chlorure de magnésium ne doit pas se substituer à l’avis d’un médecin, surtout pour la grippe, qui peut, dans certains cas heureusement rares, être une pathologie très grave.

Chikungunya et le chlorure de magnésium

Chikungunya

chlorure de magnésium, chikungunya.

La presse s’est largement fait l’écho de l’épidémie de chikungunya de 2005 sur l’île de La Réunion, maladie transmise par un virus véhiculé par les moustiques et qui occasionne d’immenses douleurs articulaires (son nom imprononçable viendrait d’ailleurs d’un dialecte africain et signifierait « dos courbé »). Devant l’ampleur de la contagion, les pouvoirs publics ont commandité des traitements insecticides massifs contre les moustiques, effectués à la hâte et suscitant de nombreuses inquiétudes de la population quant aux répercussions sanitaires sur la faune, la flore et les habitants. La Nivaquine (chloroquine) a été prescrite et aurait donné des résultats probants, mais elle est très dangereuse en cas de surdosage et a des effets secondaires.

Connaissant la puissance du chlorure de magnésium pour augmenter les défenses naturelles de l’organisme contre les virus, Mme Marie Billi a envoyé plus de 400 fax aux communes et aux autres institutionnels de La Réunion pour leur recommander son utilisation. Bien qu’ayant eu la maladresse de se servir de son statut de conseillère municipale de la ville de Nice pour envoyer ces messages, Mme Billi s’appuyait avec sincérité sur son expérience personnelle. D’abord guérie d’une mononucléose infectieuse, puis grande voyageuse en Afrique en particulier, elle avait eu l’occasion de constater l’efficacité du chlorure de magnésium sur certaines pathologies graves telles que le paludisme. Voici ce qu’elle explique sur elle-même : « Personnellement, depuis plus de trente ans, nous ne prenonsrien d’autre, et voyageons dans le monde entier (dans les régions les plus critiques d’un point de vue sanitaire) sans vaccination, sans médication, et sans problème.
Il me semble que peu importe la maladie, le chlorure de magnésium augmente de manière très importante les défenses naturelles de l’organisme et met ainsi chaque individu en capacité de répondre aux agressions extérieures, virus, bactéries, etc. Je suis intimement persuadée que le SRAS, la grippe aviaire, etc. sont aisément guérissables grâce au chlorure de magnésium. Je précise qu’il est également utilisé sur les animaux, et que de nombreux éleveurs le connaissent et soignent la peste porcine, les mammites, la tremblante du mouton, etc.

Lors de mes voyages à l’étranger (au Kosovo durant la guerre, en Asie, au Chiapas, en Afrique) en mission humanitaire, je l’ai expérimenté sur diverses pathologies et je me suis aperçue à chaque fois des effets bénéfiques immédiats, parfois même avec surprise. C’est ainsi que les résultats sont FABULEUX sur le paludisme. »

Ci-dessous un extrait de son témoignage sur le chikungunya, en réponse aux nombreuses attaques dont elle a été l’objet:« Lorsque l’on a commencé à parler chez nous du problème du chikungunya à La Réunion, j’ai évidemment tout de suite pensé que le chlorure de magnésium pourrait peut-être soulager les personnes atteintes. Effet du hasard ? Un ami est venu en week-end chez moi et il était en contact téléphonique avec des amis à La Réunion, atteints, paralysés depuis plus de trois mois, souffrant énormément. Je lui ai conseillé de prendre du chlorure de magnésium, et deux jours après le message de retour était le suivant : “Ton truc est infect à boire, mais je n’ai plus mal nulle part, je peux marcher normalement et je reprends le travail !” Trois autres personnes de sa connaissance l’ont également pris, avec les mêmes résultats. Vous imaginez dans quel état j’étais à la suite de ces témoignages. Oui je sais, 4 n’est pas un échantillonnage scientifique, mais j’estimais que je n’avais pas le droit de me taire et que je devais faire connaître cette information à la population, libre à elle d’en prendre ou pas
ensuite. »

Marie Billi recommande l’ingestion de 1 l de chlorure de magnésium à 20 g/l sur une durée la plus réduite possible en traitement d’attaque (inévitablement suivie d’une diarrhée), puis de poursuivre si nécessaire par 3 verres par jour sur une durée de 20 jours.

Quoi qu’il en soit, l’information s’est répandue sur l’île comme une traînée de poudre, et les pharmacies ont rapidement été en rupture de chlorure de magnésium et de nigari. De nombreux témoignages de gratitude ont ensuite été reçus par Mme Billi. Elle-même raconte :« La plupart des personnes que j’ai eues au téléphone m’ont affirmé avoir guéri immédiatement après une simple prise (1 l). Quelques-unes ont eu besoin de continuer à prendre 1 verre ou 1/2 verre par jour pendant 20 jours. »

À en juger par les quantités achetées sur l’île à cette période, la consommation de chlorure de magnésium a dû être très importante, probablement pour une majorité d’insulaires qui n’avaient jamais eu l’occasion d’en consommer avant, et qui n’étaient pas a priori convaincus de son efficacité. En dépit de cela, il semble que les cas de guérison rapportés aient été très importants, et les témoignages d’intoxication ou d’effets secondaires (autres que la diarrhée, de durée et d’intensité variables mais sans conséquences durables), inexistants.

Rappelons cependant à nouveau qu’une surdose de magnésium peut être dangereuse en cas d’insuffisance rénale.

Que penser de cela ? Le bon sens voudrait que l’on évalue un médicament sur le rapport des guérisons constatées avec les effets secondaires supportés. Sur la pathologie du chikungunya, il semblerait que ce rapport soit très favorable au chlorure de magnésium. On peut invoquer l’effet placebo… il n’est en effet pas à exclure, mais quand bien même ? Ce n’est certes pas sur la base de l’effet placebo que on développe des médicaments efficaces au sens où l’entend la réglementation pharmaceutique.

L’effet placebo ne participe-t-il pas lui aussi d’un renforcement des défenses de l’organisme en redonnant confiance, donc énergie, au malade ? En ce qui concerne le chlorure de magnésium, rappelons tout de même que les premières expériences du professeur Delbet ont été réalisées in vitro sur des globules blancs dans du sang auquel avait été ajouté du chlorure de magnésium, et que l’augmentation de la phagocytose avait été spectaculaire. Dans ce cas, pas d’effet placebo possible… L’exemple de la crise de 2005 du chikungunya sur l’île de La Réunion ne fait rien d’autre que nous ramener aux questions que continue de véhiculer le chlorure de magnésium.