Le stress et le chlorure de magnésium

Le stress est un état consécutif à certains événements psychologiques (traumatismes, anxiété, colère, contrariété, deuil, surmenage, dépression, etc.) ou biologiques (intervention chirurgicale, écarts de température…) provoquant dans l’organisme des modifications pouvant être à l’origine de perturbations plus ou moins graves, comme une dépression du système immunitaire.

Certaines des hormones générées lors des situations de stress freinent en effet les défenses immunitaires lorsqu’elles sont sécrétées trop fréquemment et en quantité trop importante : l’adrénaline, qui va provoquer l’accélération du rythme cardiaque, l’augmentation de la tension artérielle, la contraction des vaisseaux et de certains muscles, la libération de sucre dans le sang ; mais aussi les endorphines (sorte de morphine naturelle, elles sont sécrétées notamment par l’hypothalamus), qui vont bloquer la transmission de la sensation douloureuse entre la zone où la douleur est provoquée et celle où elle est perçue par le cerveau ; et quelques autres hormones : le cortisol – cortisone naturelle sécrétée par les glandes surrénales –, qui mobilise les réserves d’énergie de l’organisme, la corticotrophine – sécrétée par l’hypothalamus –, qui active l’hypophyse, et enfin la noradrénaline.Des recherches ont notamment mis en évidence que :

  • Des concentrations élevées d’endorphines sont à l’origine d’une diminution de l’activité de certains types de globules blancs destinés à défendre l’organisme.
  • L’adrénaline et le cortisol (« cortisone de l’organisme »), fabriqués par les glandes surrénales (situées au-dessus de chaque rein), diminuent le potentiel de défense d’une autre variété de globules blancs, les lymphocytes T.

Stress et pathologies

Il est maintenant établi qu’il existe une relation étroite entre le stress et les pathologies en général. Concernant le cortisol, par exemple, le mécanisme semble être le suivant : le cortisol en excès circule par le sang depuis les glandes surrénales jusqu’au cerveau. Là, il se fixe sur de nombreux neurones et déclenche des réactions au sein des cellules nerveuses. Parmi ces réactions, il y a notamment une libération importante d’ions Ca2+ (calcium ionisé). Or, un excès de calcium peut être néfaste pour les cellules : les neurones surchargés en calcium meurent. De ce fait, le stress chronique provoquerait un vieillissement prématuré du cerveau.
On a vu que les interactions physiologiques du magnésium avec le calcium sont nombreuses.

STRESS ET PATHOLOGIES

Le chlorure de magnésium, le stress et les pathologies

L’équilibre calcium-magnésium est absolument primordial. Cet afflux de calcium dans les cellules entraîne une hyperexcitabilité, et la production d’adrénaline est facilitée, ce qui permet des réflexes plus rapides en cas d’urgence mais peut entraîner un épuisement si cela n’est pas ou plus justifié (phénomène de « mauvais stress »).

L’apport de magnésium via le chlorure de magnésium permettra que le déficit ne s’installe pas et n’entraîne pas le fameux cercle vicieux du déficit en magnésium (voir le paragraphe « Assimilation du magnésium et mode de vie » ).

Concrètement, une alimentation permettant un apport régulier et suffisant en magnésium et quelques cures de chlorure de magnésium par an permettront d’éviter l’installation du stress et de ses effets.

Dépression

Souvent conséquence d’un stress (qu’il s’agisse d’un stress sous-jacent de longue durée ou d’un stress intense ou violent), la dépression est indissociable du magnésium.

Le magnésium a une influence déterminante sur l’humeur, à tel point que le célèbre professeur Pierre Delbet, dont il a été maintes fois question dans cet ouvrage, le surnommait volontiers « sa drogue » (voir le paragraphe « Le précurseur : le professeur Pierre Delbet » ). L’effet euphorisant produit par le chlorure de magnésium sur les malades avait interpellé les infirmières, qui avaient décidé elles-mêmes d’en boire et avaient constaté qu’il leur donnait « du coeur à l’ouvrage », ce qui était loin d’être superflu dans des hôpitaux accueillant les blessés en provenance du front de la Grande Guerre.

Les multiples témoignages de personnes ayant réussi à surmonter leur dépression grâce à une cure de magnésium montrent qu’il s’agit probablement de la carence qu’il faut combler en priorité pour espérer obtenir un résultat rapide et durable.

La dépression étant un processus complexe et très variable d’une personne à une autre, il est évidemment impossible de garantir qu’une simple supplémentation en magnésium permettra d’en venir à bout, mais les résultats peuvent être si spectaculaires qu’elle devrait être systématiquement envisagée avant toute prise de médicament psychotrope aux effets secondaires parfois lourds, et qui peuvent entraîner des phénomènes de dépendance.

Le chlorure de magnésium : un pas décisif vers le bien-être

La diversité des indications du chlorure de magnésium peut sembler un peu ahurissante à première vue, et donc sujette à caution… Même si l’effet placebo ne peut jamais être exclu (et quand bien même, n’est-ce pas la thérapeutique qui entraîne le moins d’effets secondaires ?), il y a beaucoup plus que cela dans le cas du chlorure de magnésium. Les cas de guérison définitive de pathologies très lourdes ou potentiellement très lourdes documentés par des scientifiques et des professionnels de la santé dignes de confiance (poliomyélite, diphtérie, grippe…) en témoignent. Mais comment aller plus loin dans l’explication de la quasi-universalité de l’efficacité du chlorure de magnésium, qui va de l’épilepsie aux verrues en passant par le prostatisme… si ce n’est en intégrant la dimension psychologique que peuvent revêtir ces pathologies ? Il est établi qu’un important déficit en magnésium entraîne immédiatement des manifestations à la fois physiologiques et psychologiques (tremblements, crampes, nervosité, anxiété, troubles de l’humeur, insomnies… pouvant aller jusqu’à la dépression). Il est aujourd’hui reconnu qu’une immense majorité des consultations médicales ont aujourd’hui un motif psychosomatique… qui peuvent dans une large mesure, au moins partiellement, être dues à la prévalence très élevée de la carence en magnésium dans la population. CQFD… le magnésium peut donc bien constituer un pas décisif vers le bien-être.

Le chlorure de magnésium : un pas décisif vers le bien-être

chlorure de magnésium, bien-être.

Les verrues et le chlorure de magnésium

La dimension psychologique des verrues les rend difficiles à traiter, et on constate souvent qu’elles finissent par disparaître d’elles-mêmes… mais, en fonction des endroits où elles se manifestent (mains, pieds, visage, organes génitaux), elles peuvent être source de complexes et d’un mal-être important. Le magnésium ayant lui-même une influence déterminante sur l’équilibre psychologique, cela explique peut-être qu’il donne souvent d’excellents résultats. Quoi qu’il en soit, il sera moins douloureux que la cryothérapie et moins tâchant que la chélidoine (Chelidonium majus, plante dont la sève de couleur brune est appliquée sur les verrues).

Une cure de 1 à 2 semaines de chlorure de magnésium, à raison de 1 à 2 verres de 100 ml par jour, peut suffire à faire disparaître les verrues. Une application locale en compresse peut éventuellement compléter la cure.

Dans son ouvrage Les Bienfaits du chlorure de magnésium (J’ai lu, collection « Bien-être »), Régine Quéva suggère de combiner le chlorure de magnésium à l’argile de la façon suivante : mélanger 2 cuillerées à café de chlorure de magnésium en poudre ou en paillettes à autant d’argile verte et mélanger (avec une spatule en bois, nécessaire pour travailler l’argile) en ajoutant doucement de l’eau jusqu’à obtenir une pâte lisse. Ajouter une goutte d’huile essentielle de cannelle, de citron ou de thym. Appliquer sur les verrues et ôter dès séchage en rinçant à l’eau tiède.

Verrues

Le chlorure de magnésium , les verrues.

Le psoriasis et le chlorure de magnésium

Le psoriasis est une maladie de la peau et du cuir chevelu très répandue et encore mal connue malgré les nombreuses études qu’il a suscitées.

Psoriasis

Le chlorure de magnésium, psoriasis.

Son apparition est imprévisible, bien qu’elle coïncide souvent avec un événement marquant (accident, séparation, perte d’un proche…). Il n’existe malheureusement pas de guérison définitive, et les poussées peuvent réapparaître, très souvent à la faveur d’un stress. La prévalence du psoriasis est évaluée à plus ou moins 3 % de la population, ce qui en fait un marché particulièrement attirant pour les laboratoires. De nombreuses solutions, dont certaines sont très coûteuses, se partagent le « marché ». Le chlorure de magnésium est à prendre comme une de celles-là, mais ne rapporte pas grand-chose et ne bénéficie donc d’aucune publicité au sens où on l’entend traditionnellement. Il semblerait toutefois que ses résultats soient parfois spectaculaires, et une recherche de témoignages sur Internet permet de s’en faire une idée. Encore une fois, précisons qu’il faut conserver un certain recul vis-à-vis des blogs et des forums, mais le témoignage ci-dessous, collecté sur un site canadien (http://reponses.qctop.com/comment-soigner-le psoriasis.html) et qui date de 2011, restitué dans son intégralité, est intéressant dans la mesure où il paraît sérieux et représente la synthèse de nombreux autres publiés d’autres parts.

« J’ai du psoriasis depuis vingt ans que je soigne avec un traitement à base de corticoïdes (pommades et lotion…), ça marchait plutôt bien, mais depuis quelque temps, plus j’en mettais, moins les résultats étaient bons. J’ai découvert le chlorure de magnésium. J’avais notamment au niveau de l’aine en haut des cuisses de grosses plaques de 10 cm² environ. J’avais des brûlures et des démangeaisons incroyables, et à la fin la pommade n’avait plus aucun effet, au contraire. J’ai donc essayé le chlorure. J’ai commencé par prendre 3 verres par jour, 1 le matin, 1 à midi, 1 le soir pendant 15 jours (1 sachet dilué dans 1 litre d’eau à mettre au frigo pour faire passer le goût amer), puis j’ai appliqué en plus un coton imbibé de chlorure dilué sur les plaques, et sur le cuir chevelu, en lotion, car j’en ai aussi à cet endroit. Au bout de 1 semaine, l’amélioration a commencé à se voir. Au bout de 3 semaines, je suis passé à 2 verres par jour. Au bout de 1 mois tout avait disparu ! Aujourd’hui, je ne mets presque plus de pommade sur le corps, juste un peu de lotion pharmaceutique sur le cuir chevelu, et je peux dire que le chlorure de magnésium m’a été d’un très grand secours. En plus, à chaque fois que je me sens fatigué ou que j’ai un petit mal de gorge, un petit verre et tout va bien. Après on y croit ou on n’y croit pas, moi je pense que ce produit a de grandes vertus, en plus j’avais peur des conséquences sur l’organisme à terme de toutes ces pommades en grande quantité, je crois qu’à la fin l’organisme finit par s’habituer, les traitements fonctionnent au début, puis de moins en moins. Le chlorure me permet d’être beaucoup plus détendu, car je suis quelqu’un d’assez anxieux, je dors mieux, et tout le monde sait que le stress est un facteur aggravant du psoriasis. Quand tout s’est amélioré, vous pouvez passer à 1 verre par jour et faire de temps en temps des pauses de plusieurs jours avant de refaire une cure. Et pour ceux qui disent que ce n’est pas très bon au niveau du goût, ce n’est pas pire qu’une aspirine effervescente et c’est beaucoup mieux que de se pommader tous les jours ! »

Sur le plan pratique, 3 verres par jour (l’internaute ne précise pas la contenance de ses verres) semble être un peu excessif, et peut entraîner une diarrhée désagréable. Commencer par 2 verres de 125 ml par jour est suffisant, pour une cure classique de 20 jours suivie d’un arrêt de 10 jours.
Appliquer du chlorure de magnésium sur les plaques de psoriasis en laissant sécher à l’air libre peut également être utile. Comme le précise intelligemment cet internaute, le psoriasis étant reconnu pour avoir des fondements psychologiques, le chlorure de magnésium agit sans doute aussi par son action apaisante sur le stress et l’anxiété.

Approche holistique du chlorure de magnésium : du bien-être vers la santé et la beauté… ou l’inverse

On a vu à quel point la carence en magnésium peut être source de profond déséquilibre général, avec des répercussions physiques et psychologiques potentiellement très graves. Les résultats spectaculaires obtenus par Marianne Mousain-Bosc, pédiatre (La Solution magnésium, Thierry Souccar Éditions) sur des enfants autistiques ou hyperactifs l’illustrent parfaitement. L’efficacité du magnésium dans le traitement de la spasmophilie, de la tétanie, de l’épilepsie et de la dépression est une autre preuve de son efficacité sur des pathologies dont les fondements relèvent à la fois du corps et de l’esprit. « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », écrivit Lamartine. « Un seul minéral vous manque et tout est déséquilibré », pourrait-on dire pour le magnésium ! Il est si simple d’éviter le cercle vicieux de la carence en magnésium (voir la partie « Assimilation du magnésium et mode de vie») avec le chlorure de magnésium, qu’il serait dommage de s’en priver. Tout étant lié et interdépendant, on ne s’étonnera pas de résultats rapides qui sont souvent décrits par ceux qui les ont expérimentés, comme très « physiques », au sens esthétique du terme : un teint moins brouillé, un regard moins cerné, des cheveux plus brillants, des ongles plus solides… et un moral d’acier. Et ça se passe dans quel sens ? Qu’importe finalement puisqu’on va vers le mieux !

Approche holistique du chlorure de magnésium : du bien-être vers la santé et la beauté… ou l’inverse

Chlorure de magnésium, bien-être.